Le Télégramme publie aujourd’hui, sous la signature de Bertrand Le Bagousse, un article consacré aux difficultés de stationnement de la rue Thiers, en plein cœur de ville.
Le même jour, Ouest-France fait le point sur les capacités d’accueil des aires de covoiturage ouvertes par GMVA sur les pourtours de la ville.
On le voit, la question de la mobilité, et en particulier de la mobilité en voitures individuelles, est au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Et c’est bien normal : rappelons simplement que cette circulation est responsable de 20 % de nos émissions de gaz à effet de serre, et que les particules fines qu’elle émet tuent chaque année 48 000 d’entre nous.
Le cas de la rue Thiers est exemplaire de la situation vannetaise : artère majeure du centre-ville, elle concentre tous les problèmes : rond-point mal pensé (celui du giratoire du moulin du Roy) dans lequel se déversent des flux peu compatibles, tels ceux des voitures particulières vers la place Gambetta et vers la rue Thiers, de celles qui entrent et sortent du parking souterrain, ceux de 5 lignes de bus, ceux des usagers du collège / lycée Saint François Xavier ; vire-à- gauche acrobatique, en montée comme en descente place de la République, contrariée qui plus est par la circulation des bus et par la desserte bi-hebdomadaire du marché ; plus haut, vire-à-gauche dangereux de la rue Thiers vers la rue Hoche ; saturation de cet axe du à la non-régulation des entrées des voitures en ville, faute d’offre de transports alternatifs suffisante (cf. la question du covoiturage par exemple) ; et dans tout ce bazar, insécurité majeure des deux roues.
N’en jetez plus. Une image avait été utilisée pendant la dernière campagne des municipales : la ville est comme une cabine téléphonique dans laquelle on essaye de faire rentrer une vache !
A la fois pour attaquer sérieusement les questions environnementales et de santé publique liées à la surutilisation de la voiture individuelle, pour garantir le confort et la sécurité des usagers, pour pacifier l’accès aux différents services et commerces présents dans le secteur, il devient urgent que la ville réouvre le dossier de la révision complète de son plan de déplacement urbain. Car la rue Thiers est très loin d’être le seul secteur problématique. Et si ce dossier, du fait de sa complexité, nécessite un haut niveau d’expertise, il ne peut pas se passer de l’expertise citoyenne dans le cadre d’une consultation ouverte et transparente.
EELV Pays de Vannes
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