La première ministre a présenté son projet de réforme des retraites, dont le contenu s’apparente plus pour nous à un projet de régression sociale, inutile, injuste et dangereux
Inutile : on veut nous faire croire que ce projet est indispensable pour sauver le régime actuel, alors qu’à tout casser, il sera en déficit dans 6 ou 7 ans de 13 milliards d’euros sur un budget total de 350 milliards d’euros.
Injuste parce qu’il revient à augmenter les inégalités en pénalisant les travailleurs les plus fragiles, les femmes, les métiers les plus pénibles et les moins bien rémunérés en refusant obstinément de rechercher d’autres sources de financement telles qu’elles ont été proposées par les organisations syndicales. Le dernier rapport d’OXFAM calcule qu’il suffirait de taxer la fortune des milliardaires français d’à peine 2 % pour financer le déficit annoncé. Mais pour M. Macron, on ne touche pas à Bernard Arnault.
Dangereux par qu’il ouvre la voie à tous les financiers qui rêvent de substituer à notre actuel système par répartition un système par capitalisation, continuant ainsi à transformer nos retraites en marchandises, comme ils le font pour notre santé, l’éducation de nos enfants ou nos logements.
C’est pour cela que le groupe vannetais d’EELV est aujourd’hui solidaire de la mobilisation syndicale exemplairement unitaire, et, entendant les sept Français et Françaises sur dix qui rejettent cette réforme, en demande le retrait.
EELV Pays de Vannes
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