Ouest-France du 19 novembre fait le point sur les aires de covoiturage de l’agglo : 630 places, prises d’assaut par les usagers, mais dont M. Robo estime qu’elles sont suffisantes. Une différence de perception qui mérite quelques commentaires.
Rappelons-le, le covoiturage est une des réponses intéressantes à la nécessité de diminuer le volume des déplacements en voitures particulières, très émetteurs de gaz à effet de serre (presque 20 % du total) et très pollueurs (plus de 48 000 morts par inhalation de particules fines par an). Les 630 places de covoiturage existantes visent à encourager cette pratique. Bravo ! mais sont-elles suffisantes ?
Le dossier élaboré par la DREAL Bretagne pour servir de base à la concertation publique préalable à l’opération d’aménagement du carrefour de Liziec, organisée entre le 16 novembre et le 18 décembre 2020, donnait des chiffres très intéressants :
Chaque jour, 38 250 véhicules entrent et sortent par le nord de Vannes. Plus précisément, 17 630 y entrent le matin, 17 350 en sortent le soir. Les projections calculées par la DREAL montrent que ces chiffres ne varient pas fondamentalement selon les scenarii proposés pour l’opération (17 370 et 18 270 dans le scenario A, 17 590 et 17 960 pour le B, 17 370 et 17 640 pour le C).
Rapportées à ces chiffres, les 48 places des Trois rois, les 18 places de l’Echonova et les 45 places du Chapeau Rouge, soit les 111 places du nord de l’agglomération, ne représentent que … 0,6 % du trafic. Faisons bonne mesure, rajoutons les 12 places d’Atlanville et les 24 places de Kermaria, à l’ouest, et on fait monter ce pourcentage à … 0,8 %.
Suffisantes, ces places ? A chacun de juger, mais pour nous, c’est clairement non. Et nous attendons avec beaucoup de détermination que GMVA et la ville de Vannes prennent plus au sérieux la nécessité d’engager des politiques et des moyens conséquents pour lutter contre le dérèglement climatique et la crise énergétique.
EELV Pays de Vannes
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